• Journal

    Gif

    A ne pas redistribuer aux personnes de mon lycée ! Je te fais confiance hein ?

     

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  • Cher Journal,

    Voici comment s'est déroulée ma journée du 2 Avril ... Je sens que mon cœur commence à battre la chamade ... !

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    - SAKURA RÉVEILLE-TOI !!!

    Je me réveille en sursaut après avoir fait un rêve plutôt étrange dans lequel je voyais deux silhouettes qui me faisaient vibrer...

    - J'arrive !

    Je me lève en vitesse, j'enfile mon uniforme, je prépare mon sac et je descends dans la cuisine :

    - Bonjour maman, bonjour papa, bonjour Théo !

    - Bonjour ! dit toute ma famille en même temps

    Je prends le bento que maman a déposé sur ma chaise et je regarde ma montre :

    - Oh non ! Je suis vraiment en retard !

    - Et c'est la rentrée ! conclut Théo.

    Je me rue sur la porte d'entrée, je dis au revoir et je m'engouffre sous l’envoûtant ciel bleu d'un matin d'avril.

    Un matin de rentrée.

    Cette année, je rentre en seconde, j'ai décidé de changer, de vaincre ma timidité. J'ai même rendu mon uniforme un peu plus mignon afin d'avoir vite des amies...! J’espère sincèrement avoir une bonne classe, de bons professeurs, de bons amis, enfin une vie de lycéenne très ordinaire !

    En marchant vers le lycée, ou en courant plutôt, je remarque que je ne suis pas tout à fait la seule en retard et je me rassure. Je me dirige vers le tableau des classes et je cherche mon nom : Imoto Sakura 2 ° B !

    Je marche d'un pas joyeux vers ma salle de classe et devant la porte je prends une grand inspiration.

    C'est maintenant que tout va commencé.

    J'ouvre la porte, 27 paires d'yeux se tournent vers moi pour quelques seconde puis arrêtent de m'assaillir. J'ai bien faillit m'évanouir ! Je marche dans la classe pour m'asseoir le plus au fond possible. Je prends une place, je m'y installe et une jeune fille aux cheveux bruns et aux yeux verts vient s'asseoir à côté de moi :

    - Salut ! Je suis Miru Iseko. Appelle moi Iseko, toi tu es ?

    Ma timidité soudaine l'emporte un instant puis je me force à me détendre et je dis :

    - Salut je suis Imoto Sakura et je suis enchantée de faire ta connaissance !

    - Moi de même ! Dit Iseko avec un sourire radieux.
    Nous discutons un peu et nous décidons de nous asseoir à côté pour tous les autres cours afin de ne pas nous perdre.

    Le professeur entre en classe et nous adresse un sourire charmeur :

    - Asseyez-vous ! Je suis Monsieur Narumi, professeur de Mathématiques ! Je suis très heureux de vous avoir en tant que classe principale ... 

    Il nous apprends les règles du lycée, la conduite à tenir, nous distribue toutes sortes de papiers pendant une heure. Nous devons ensuite aller faire une pause.

    Je marche vers les toilettes des filles avec Iseko et nous regardons les affiches de clubs :

    - Tu veux être dans un club, toi ? me demande Iseko.

    - Non, je veux me concentrer sur mes études je n'ai pas de temps pour ça.

    Elle acquiesce en silence et m'annonce qu'elle doit aller chercher quelque chose. Après avoir bu, je me dirige vers ma classe d'un  pas rapide, au risque de me perdre. En fait, c'est précisément ce qui arrive... Je marche de plus en plus vite, j'hésite, je recule. Il y a de moins en moins de monde dans les couloirs, je me rassure e,n me disant que la cloche n'a pas encore sonné... et je me perds !

    - Qu'est ce que tu fabriques ici ?! lance une voix grave et froide.

    Je sursaute, je me retourne et je vois devant moi un garçon de mon âge au regard sombre. J'écarquille les yeux devant cet inconnu et je ne peux m'empêcher de le détailler. Grand, brun et mysterieux, le corps taillé en V, il semble très irrité. J'ouvre la bouche pour lui demander son nom, mais il me tourne le dos, visiblement peu curieux d'entendre ma réponse.

    - Je... je suis Imoto Sakura de 2° B, dis-je timidement, dans l'espoir de le retenir un instant. Je suis nouvelle, je me suis perdue et je cherches ma classe. Tu... tu pourrais m'aider ?

    Il ne se retourne même pas, mais sa voix tranchante s'élève une dernière fois et dit simplement :

    - Je suis en 2° B.

    Je le suis à la trace, ayant peur de le perdre de vue.

    - Ne me suis pas de si près, on dirait une gamine ! grogne-t-il.

    - Oui ... oui, dis-je véxée.

    Nous rentrons en classe et les élèves semblent très étonnés. Je ne vois pas pourquoi et en les ignorants je retourne m'asseoir à ma place.

    - Waouw, comment as-tu fait ?! me lance Iseko.

    - De quoi ?

    Elle me regarde intriguée :

    - Tu rigoles ?

    Je ne comprends rien à rien et je lui dis :

    - Sois explicite parce-que je ne vois vraiment pas de quoi tu parles Iseko ...

    Elle sourit avec une lueur amusée dans le regard :

    - Le gars qui t'accompagnait lorsque tu es entrée en classe, tu le connais ?
    - Pas du tout. Je m'étais perdue et il m'a montré le chemin, c'est tout.

    Iseko parait émerveillée :

    - Waouw ! Il t'a montré le chemin, je rêve !

    Au début j'ai pris sa réaction comme sarcastique, voire même insultante. Puis je me suis rendue compte qu'elle était totalement sérieuse. 

    - Bah ... Ce n'est pas un exploit ! dis-je.

    - Pour ce gars là, si ! Rétorque-t-elle.

    Je tourne la tête à sa recherche et tout au fond de la classe, près de la fenêtre, je le vois. Il a un air sauvage et méchant, froid et effrayant, pourtant il me semble que sous ces couches de pessimismes, se trouve un cœur doux comme un nuage. 

    - Comment s'appelle-t-il ?

    - Kazanawa Kuro.

    Kuro signifie "noir".

    «Ça lui va très bien !» pensai-je sarcastiquement. 

    Comme un écho à mes pensées, une voix derrière moi me réponds :

    - Il n'est pas si méchant qu'il n'en à l'air.

    Je me retourne et je me retrouve face à face avec un ange. Non, un prince ! Non, un dieu ! Un jeune homme blond aux yeux bleu ciel se tient devant moi, les mains prises par de nombreux cahiers et crayons. Il a les cheveux un peu en bataille et un sourire... incroyable.

    - Je suis Kiseki Haru. Le Président des élèves de 2°. Si tu as un problème, n'hésite pas à venir m'en parler.

     Puis, il se penche doucement vers moi et je sens son souffle sur mes oreilles lorsqu'il me dit :

    - Et si tu as des questions sur Kuro, n'hésite pas à venir me voir !

     Et avec un clin d’œil, il s'en va, me laissant rouge tomate avec quinze filles qui ont un regard noir braqué sur moi.

    Mon sourire rêveur ne s’efface pas de tout le cours, malgré les regards mauvais, pourtant assez fréquents, que m'adressent les filles de ma classe.

    J'aimerai les poser pleins de questions mais j'ai peur de la réaction des autres alors j'attends le bon moment. Il se présente à la fin de la journée lorsque tout le monde à quitté la salle, mis à part lui. Je me dirige vers lui et je demande :

    - Kiseki-kun, je peux te demander quelque chose ?

    Il se retourne et je suis éblouie à cause du soleil derrière lui. Quoique sa beauté aussi m'éblouie. Il se met à rire brusquement et dit :

    - Ne m'appelles pas Kiseki-kun, ici, tout le monde m'appelle Haru. Et tu n'es pas exclue, au contraire ! Je tiens à ce qu'il n'y ai pas de manières entre ma classe et moi.

     Il pourrait m'insulter de tous les noms en gardant le même sourire, je serais quand même aux anges. Je rougis puis je demande :

    - Euh ... Est ce-que tu pourrais m'aider à remplir le dossier médical de sport, s'il te plaît ? Je n'ai pas compris ce que je dois compléter ...

    Je me trouve un peu ridicule à demander quelque chose de si bête, mais il sourit de nouveau :

    - Bien sûr ! Si on allait s'installer à une table ? propose-t-il.

    J'acquiesce en silence et on se dirige vers une table. 

    - Je suis content que tu me demandes, j'ai l'habitude que les gens s'adressent aux professeurs en oubliant qu'ils m'ont comme président des élèves !

    - Contente de te rendre heureux alors ! dis-je en riant.
    A cet instant, Haru m'a fixé avec un sourire charmant aux lèvres :

    - Tu es mieux quand tu t'ouvres aux gens !

    Il me fait rougir mais je lui sourit.

    - Bon, montre moi ton dossier médical.

    On s’assoit et je lui donne la feuille. Il prend un crayon et fait des petites croix la où je dois remplir ce qui me concerne :

    - C'est ça, et ça et aussi ça, dit-il en me montrant les cases concernées. 

    Je sors mes lunettes de mon sac et je les mets. Je n'aime pas les porter car je ressemble à un hibou ! Mais je pense qu'Haru à plus de moralité que moi ... Je baisse les yeux sur la feuille et les relèves aussitôt car Haru me dit :

    - Oh tu as des lunettes ?

    - Oui je ne vois pas bien de près.

    - Tu es censé les porter tout le temps non ? demande-t-il.
    - Euh .. O .. Oui ... Mais je ressemble à un hibou avec.

    Il rit doucement et je rougis de honte. Mais je me ravise lorsqu'il me dit :

    - Porte les plus souvent, elles te vont à ravir !

    J'hésite une seconde,figée. La porte de la classe s'ouvre à cet instant, m'offrant un échappatoire inespéré. Mais en découvrant l'identité de la personne qui vient d'entrer je ne peux m'empêcher de murmurer un : "Oh non ..." que Haru ne perçoit pas.

    Kazenawa Kuro.

    « Mais qu'est ce qu'il fiche ici, celui-là ?! » 

    - Mais qu'est ce qu'elle fiche ici, celle là ?! jette-t-il, en parfait écho à ma pensée.

    Je grimace en entendant son ton de voix. Haru répond d'une voix posée :

    - Je l'aide à remplir un dossier médical.

    - mais elle n'a vraiment rien à faire ici ! insiste-t-il.

    Quelle drôle de sensation que d’assister à une conversation sans vraiment se sentir concernée alors qu'on en fait l'objet !

    Je me lève, je bande ma volonté et je lui fais fièrement face, quittant à jamais ma timidité. Il hausse un sourcil, comme si il venait de remarquer ma présence. Puis je me tourne, je remercie poliment Haru et je sors de la classe d'un pas rapide.

    Un fois dehors, je respire enfin librement. J'ai eu si peur !

    Puis je me rends compte que, malgré mon effort et ma détermination, j'ai oublié mon sac dans la salle ! Soudain, je me sens vraiment bête...

    Je rentre dans la salle, et Haru et Kuro me regardent un peu étonnés :

    - Euh... je... j'ai oublié mon sac.

    Haru me le tend :

    - Aucun problème !

    Je le prend et je frissonne lorsque ses doigts effleurent les miens.

    - Quelle étourdie ! se moque Kuro. Tu es vraiment pathétique.

    Je veux riposter pour le punir de m'avoir coupé cet instant magnifique que de sentir la main de Haru, alors je réponds sans aucune timidité :

    - Espèce de Patate !

    Un lourd silence s'installe dans la pièce. Kuro commence à ouvrir la bouche pour répliquer mais Haru explose de rire avant de lui laisser la parole :

    - Bien dit Sakura ! 

    La familiarité avec laquelle il a prononcé mon prénom me rend un peu abasourdie. Il attrape Kuro par le coup et lui ébouriffe les cheveux :

    - Patate, va !

    - Ah, ne t'y mets pas aussi si tu veux toujours avoir un visage dans les dix secondes qui suivent ! grogne Kuro.

    - Vous... vous êtes amis...? demandai-je, doublement abasourdie.

    - Oui, meilleurs amis ! corrige Haru.

    Kuro ne dit rien mais se dégage, et je répète « Ah bon...? » dans ma tête une dizaine de fois puis je dis :

    - Bon en tout cas merci beaucoup Haru pour ton aide, à demain !

    Je me retourne et je m'en vais.

    ***

    Oh ! Mon père m'appelle, deux minutes ! 

    [...]

    Pff, faire la vaisselle à la main parce que le lave-vaisselle est en panne c'est vraiment pas amusant, même Théo était triste ! Bon enfin, je reprends :

    ***

    Toute la semaine s'est déroulée à merveille. Les gens de ma classe n'ont pas été surpris par mes lunettes et je me suis fait beaucoup d'amies, mais Iseko reste celle que j'apprécie le plus. Haru me dit bonjour tous les matins, ce qui m'a valu beaucoup de regards noirs de plusieurs filles, et je m’efforce de dire bonjour à Kuro tous les matins pour détendre l’atmosphère entre nous. Il me répond souvent par des grognements ou il ne me répond pas du tout.

    - Tu as rendu le papier pour la journée de rencontre ? demande Iseko.
    Le professeur a organiser une semaine en montagne avec toutes notre classe afin que les élèves apprennent à se connaître. 

    - Oui ! J'ai mis que je voudrais dormir dans la même chambre que toi ! 

    - Moi aussi ! Je suis vraiment contente qu'on se soit rencontrées !

    - C'est réciproque ! dis-je en souriant.

    Nous nous séparons car elle va dans son club de danse et moi je vais attendre Haru devant la salle des professeurs. Depuis peu nous nous sommes rendu compte que nous habitions dans le même lotissement alors nous rentrons en même temps. J'attends dix minutes puis il sort enfin :

    - Désolé je devais gérer les inscriptions pour la semaine de rencontre.
    - Ce n'est pas grave. On va chercher Kuro ?

    Parce que oui, Kuro est voisin de Haru et habite donc dans le même lotissement que nous, quel hasard ! C'est incroyable comme le destin peut être si mystérieux ... 

    Nous allons au terrain de foot et Kuro nous y rejoint :

    - J'ai fini plus tôt, le coach n'était pas là donc j'ai pu vous acheter quelques trucs à boire.

    - Merci ! dis-je. C'est bien la première fois que je te vois aussi gentil.

    - En fait je crois que je peux garder les boissons, réplique-t-il.

    - Je retire ce que j'ai dit, je le retire ! criai-je.

    Haru rit puis nous rentrons heureux, chez nous.

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    Pour une première semaine, j'ai beaucoup écrit ! Mon poignet est vraiment engourdit je vais te laisser et je te dis bonne nuit ! :)

    ~ Sakura ~

    02/04


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  • Cher Journal,

    J'ai tant de choses à te dire que je ne sais même pas comment les raconter ! ^^ Je pense que je vais te dire déjà à quelle heure j'ai commencé la journée ! :) 

    Je sens que ma vie devient si agréable, j'aime tellement mon lycée ! ♥

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    Il est 6 h 53 du matin.

    Je regarde les chiffres de mon réveil defiler depuis presque deux heures. Depuis que j'ai abandonné l'idée de me rendormir, je pense à cette première semaine de lycée. 

    Une pauvre petite semaine si peu importante dans une vie ordinaire mais qui pourtant résonne étrangement fort en moi... J'imagine le sourire enjoleur d'Haru, sa vois douce. Et ces mains qui me tendent mon sac, ces mêmes mains qui me frôlent et me font frissoner... Puis, tout à coup, une voix tranchante et sarcastique. Le visage de Kuro se dessine. Un regard sombre, un sourire moqueur...

    Je cligne des yeux pour chasser son image de ma tête au moment où mon réveil affiche 7 h 00 et libère un son aïgu et régulier particulièrement désagréable.

    Je me lève immédiatement, j'enfile mon uniforme dans la salle de bain et je prends tout mon temps pour me coiffer. Je descends pour préparer le petit déjeuner car, pour une fois, je suis la première en bas. Mon père et ma mère arrivent et Théo en dernier.

    - Bonjour ! dis-je avec un grand sourire.

    Ils me répondent d'une voix ensommeillée et nous déjeunons rapidement, puis je sors dans l'air frais du matin et je marche jusqu'au lycée. En sortant du lotissement, je croise Kuro. Je me dirige vers lui et je lui lance : 

    - Salut ! Comment ça va ? Tu n'es pas avec Haru ? 

    - Hmm ... fait-il. Non il part plus tôt il a rendez vous avec Monsieur Narumi pour la journée de rencontre.

    - Ah ... D'accord.

    Nous marchons doucement côte à côte puis il lance lentement : 

    - Tu es déçue ? 

    Je ne comprends pas tout de suite mais après réflexion je répond : 

    - Un peu. Je pensais pouvoir commencer la journée avec un sourire de sa part.

    C'est seulement apres avoir dit cette phrase que je me suis rendue compte de sa soudaineté : 

    - Oua euh ... Excuse moi, oublie ce que j'ai dit, tu n'as rien entendu !

    Mais avant meme de pouvoir continué le visage de Kuro se parre d'un sourire malicieux et plein de mystère : 

    - Tu l'aimes ? 

    - Mais non voyons ! 

    - Tu l'aimes !

    - Bah ... Un peu ? Dis-je en m'etranglant de peur.

    Kuro explose d'un rire noir et sarcastique : 

    - Ha ha ha ! Je pensais que tu n'étais pas comme les autres filles qui craquaient pour lui à cause de son charme mais visiblement si ! 

    Je bégaie que non mais il fourre ses mains dans ses poches et dans une phrase pleine d'irritation il continu : 

    - Ne t'avises plus de l'approcher. Tu n'es qu'une pauvre fille qui ne sais pas comment se faire des amis en restant vous-même. Dès le début je le savais tu es en vérité très timide et peureuse mais tu te force à changer et maintenant tu en profites pour te rapprocher d'Haru sans être une véritable amie.

    Puis, dans un dernier coup, froidement il finit : 

    - Tu es fausse. Si tu veux avoir de vrais amis, sois honnête envers toi même.

    Je tente de lui attraper le bras mais, froissé par mon comportement, il se dégage brusquement et grogne un "fou moi la paix ..." en s'éloignant.

    Je me rend compte que j'ai oublié mon bento et je dis à Iseko que je vais m'acheter un truc à la cafétéria.

    En descendant les marches des escaliers je repense encore et encore à Kuro. Mais de façon plus forte : "Non mais qui c'est cet imbécile pour me parler comme ça !? Il va voir que je ne suis pas comme il le pense !"

    J'achète de quoi survivre pour deux heures de Mathématiques et je reviens en cour. Le professeur entre aussi et dit : 

    - Bien. Bonjour tout le monde, asseyez-vous. Pour la semaine de rencontre qui commence demain, je tiens à vous precisez que vos partenaires de chambre seront votre binôme tout au long des activités qui suivront. Pas questions de changer parce que truc à dit que machin faisant chose sans bidule. Enfin bref. 

    Il continu son discours sans fin et je fais signe à Kuro de me regarder. Il me lance un regard mauvais et en articulant le plus possible avec ma bouche je lui dit : 

    - Vi-ens à 16 - heures de-vant la sa-lle de cl-a-sse. Je dois te par-ler.

    Il comprend et avec la même technique il demande  : 

    - Pour-quoi ? 

    Je répond : 

    - Tu ve-rra.

    - Mademoiselle Imoto ? Pourquoi faite vous des grimaces à Monsieur Kazenawa ? 

    La classe rigole brusquement et je rougis de honte.

    Puis le cours reprends et j'attends, impatiente et embarrassée, le coup de 16h.

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    Voilà ! ^^ J'ai tellement hâte d'être demain pour te raconter parce que là il est 23h00 et je suis crevée ! :( Et demain j'ai un contrôle de maths ... >.< J'ai pas réviséééé !!! :'(

    Bonne nuit !

    ♥ Sakura ♥

    19/06


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  • Cher Journal,

    Tant de choses se sont passées avant les vacances ... Je n'ai pas pu beaucoup t'en parler, parce qu'il n'y a pas que du positif ... Je vais tout te raconter, mais je préfère commencer par le rendez-vous que Kuro m'a donné après les cours ...

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    La cloche sonne la fin du cours de Mathématiques.
    Si je n'étais  pas aussi stressée par le rendez-vous, je crois que je l'aurais oublié. Mais non, à 16 h 00, je suis bien devant la salle de classe et j'attends Kuro. À 16 h 05, je m'impatiente. À 16 h 10, je m’inquiète.
    Et à 16 h 15, il arrive. Sans se presser, les mains dans les poches.
    - Salut, dit-il sans même me regarder.
    J'envisage une seconde de lui faire remarquer qu'il est en retard d'un quart d'heure et que je commençais à m’inquiéter, mais une idée folle me traverse l'esprit et je me retiens d'éclater de rire. J'imite sa voix grave et irritée en sortant : 
    - Mais qu'est ce qu'il fiche ici, celui là ?! 
    Il me lance un regard aussi furieux qu'étonné et il ouvre la bouche pour répondre, mais je hausse un sourcil à sa manière en le regardant droit dans les yeux, l'air sérieux.
    - Patate, va.
    Il referme la bouche, abasourdi.
    Ne pouvant plus me retenir, j'explose presque littéralement de rire. Il ne sait vraiment pas comment réagir, ce qui me fait encore plus rire et qui l'énerve de plus en plus.
    Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, je lance, toujours en riant :
    - Je considère ça comme ta punition pour m'avoir fait attendre !
    Kuro est totalement perdu, la situation lui échappe.
    Plongé dans ses réflexions, il attend que je me calme.
    - Alors ? me demande-t-il, un peu de mauvaise humeur mais pas si méchamant.
    Je redeviens sérieuse.
    Ses paroles me viennent brusquement en tête : "Tu es fausse. Si tu veux avoir de vrais amis, soit honnête envers toi-même."
    Je me recule en souriant gentillement et je dis : 
    - Bon enfin bref ! Parlons d'autre chos ...
    Je n'ai pas le temps de finir que Kuro pose sa main sur ma bouche et me plaque contre la porte : 
    - Chut, maintenant c'est à moi de parler.
    Mon cœur s’accélère et je respire de plus en plus vite.
    Son visage s'approche du miens.
    Son souffle devient miens et je plongé dans ses yeux obscurs.
    Il attend quelques secondes suis semblent paraître une éternité et en se penchant vers mon oreille il murmure:
    - Excuse-moi de t'avoir mal jugé.
    Et il s'en va.

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    Ça c'était la fin de la journée du 15 Avril que je n'ai pas pu terminer d'écrire... Je vais te raconter la suite. Je commence maladroitement, en espérant que tu me suivra ... Je suis un peu retournée, même à peine triste ... 

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    Ce matin, j'ai mis mon réveil un peu plus tôt afin de vérifier que mes affaires soient prêtes : Je vais en montagne pour quatre jours avec ma classe !
    Une fois prête, j'enfile mes chaussures de marche, je dis au revoir à ma famille et je part en direction du lycée, sans attendre Haru et Kuro pour le trajet car ils voulaient partir en avance.
     
    Iseko se dirige vers moi au moment ou je franchis le portail de l'établissement. 
    - Salut ! dit-elle, le sourire aux lèvres.
    - Salut ! 
    Je lui souris et nous marchons vers notre classe en discutant à voix basse, puis nous déposons toutes nos affaires près de nos tables respectives.  Je m'assois à ma place en me demandant ce que j'aurais pu oublier, quand je vois Haru s'approcher de moi. Mon coeur s'emballe lorsqu'il me sourit.
    - Alors ? s'enquit-il joyeusement. Prête pour la journée ?
    - Euh... à peu près.
    Il hoche la tête, puis :
    - Et toi, Kuro ? Tu es prêt ?
    Je n'avais pas remarqué sa présence, alors je me tourne vers lui et je suis surprise de voir qu'il à les as fixés sur moi.
    - Je le suis, répond-t-il simplement.
    - Euh, et toi Haru ? dis je pour cacher ma gêne.
    Il se frotte le cou et dit embarrassé : 
    - Eh bien ... J'ai attrapé froid alors je ne pourrais pas faire de randonnée ni de jeux de nuit ... 
    - Oh non ! C'est vraiment dommage ! Dit Iseko.
    Depuis que ne reste avec Haru et Kuro, je ne peux pas laisser Iseko toute seule alors elle à sympathisé et nous voici un bon groupe d'amis ! 
    Haru me sourit et il va s'asseoir.
    Quant à Kuro, il me fixe une dernière fois puis s'en va. Le professeur entre dans la salle et commence: 
    - Allez tout le monde dehors le car nous attends ! 
    On se lève tous et en prenant nos affaires nous nous dirigeons vers le car. Iseko et moi allons nous placer tout au fond et Haru et Kuro devant nous : 
    - Il paraît que le professeur à organiser une soirée camping ! Dit Iseko toute émerveillée.
    - Quoi ?! Je déteste le camping ! S'écrit Kuro.
    Je hausse un sourcil : 
    - Pourquoi ? 
    Il gromelle : 
    - Je déteste la nature ! 
    Iseko et moi rions de bon coeur et le car démarre.
    Nous quittons Kyoto pour nous enfoncer dans la campagne de plus en plus profonde. Si profonde que les toutes deviennent de plus en plus étroites et tournantes et que Kuro commence à se sentir de plus en plus mal.
    Les filles de la classe de pressent inquiète autour de lui mais il les rejettent toutes sans aucun remord en disant : 
    - Foutez moi la paix vont me donner la nausée ! 
    - Mais tu l'a déjà la nausée non ? Dis je pour me moquer de lui.
    Il grogne et en guide d'excuse je lui tend une aspirine que je gardai en cas de maux de tête.
    - Prends là, ça peut te servir.
    Il me remercie et l'avale. Les filles le regarde comme si il venait de manger une morale et elle passe de lui à moi comme d'un ange à un démon.
    - Au fait Haru comme tu es malade tu vas faire quelles activités ? 
    - Je vais toutes les préparer mais pas les faires ! Dit- il en riant.
    Je lui souris et je continue à écouter la musique. En essayant d'ignorer tant bien que mal les regards noirs des autres filles.
     
    Après cinq bonnes heures de trajet, nous arrivons enfin devant une grande maison qui sert de dortoir. Elle est plongée dans une forêt chatoyante aux milles oiseaux qui chante. Je descends les bagages et le professeur nous montre nos chambres. Iseko et moi sommes dans, d'après elle, la meilleure !
    Un peu petite mais assez douillette pour deux filles comme nous qui allons parler de tout et de rien toute la nuit !
    Je prends le lit le plus proche de la fenêtre et je me change. Nous restons une heure pour nous installer puis nous sommes appelées afin d'aller manger.
    Au refectoire, je retrouve Kuro.
    - Salut ! Comment est ta chambre ? 
    Il me regarde un peu triste et me dit : 
    - Normal ... Et toi ? 
    - Géniale ! Haru n'est pas avec toi ? 
    Il ne me répond pas tout de suite mais je lis dans son regard que quelque chose ne va pas : 
    - Que s'est il passé ? 
    Il deglutit et dit : 
    - Il est malade mais ça ne va pas vraiment mieux. Tout à l'heure il a dû manger plus tôt avec les professeurs pour installer les activités mais il à vomi tout son repas. 
    Je devient blanche comme un linge et il continue : 
    - Il a vomi sur mon lit en plus cet idiot ! Enfin bref j'ai du changer de chambre et je me retrouve dans le département des filles dans un lit pas top qui sert de débarras. Super non ? Demande-t-il ironiquement.
    Je lui souri et je lui dit : 
    - Arrêté ton cinéma ! Haru va très vite aller mieux et puis ton débarras je suis sure que tu peux en faire une chambre très agréable ! 
    Il me regarde, peu convaincu ... Je lui souris, et en lui tapotant l'épaule je lui dit:
    - Quoi ? T'as peur du noir ? 
    Et j'ajoute plus bas :
    - Si tu veux venir discuter un peu, Iseko et moi sommes dans la chambre juste en face du débarras ... Ce serai sympa, une petite excursion en pleine nuit non ?
    Kuro me fixe intensément du regard. Il acquiesce en silence et s'en va. Et moi je suis rouge depuis que je viens de réaliser ce que je viens de dire !
     
    Il hausse les épaules et s'éloigne chercher une table tandis qu'Iseko m'emmène à l'opposé du réfectoire. On s'assoit à une table de six libre et trois filles viennent nous rejoindre. La première, une grande blonde aux yeux noisettes, m'adresse un immense sourire avant de monopoliser la parole pendant la moitié du repas, ou presque. D'ailleurs, ce qu'elle dit n'est pas vraiment intéressant, comme par exemple  :  << Figurez-vous que ce matin, j'ai accidentellement renversé ma bouteille de shampoing ! >> 
    La deuxième, qui a des cheveux un peu plus foncés et plus courts, se montre presque aussi bavarde.
    En revanche, toutes les deux semblent surveiller la troisième, une rousse aux yeux verts qui ne dit pas un mot. Et malgré leur ton désinvolte, elles me lancent des regards glacés.
    Je me demande ce que cette petite rousse à a voir avec ces filles-là.
    Peu intéressée pas la conversation, je lève les yeux et je croise le regard de Kuro. Il a une drôle d'expression. Je hausse légèrement les sourcils mais il ne répond pas à ma question muette, il se contente de secouer la tête d'un air préoccupé.
     
    Pourtant j'insiste. Il cède en levant les yeux au ciel et me fait signe d'aller chercher de l'eau. J'acquiesce et je dis aux filles de ma table que je vais m'absenter un moment. Iseko me supplie du regard de l'aider à se sortir de ces cruches mais je lui dit que j'expliquerai plus tard. 
    En marchant je vois Kuro qui me fait signe de passer derrière la machine à eau. Je le fais et puis je le suit. Il m'emmène dans la grande salle de jeux et ici, en fermant la porte, je commence : 
    - Alors ? Qu'est ce qu'il y a ? 
    Il fourre ses mains dans ses poches et s'approche de moi : 
    - Il y a que tu dois te séparer le plus possible de ces filles ! 
    - Pourquoi ? 
    Il soupir : 
    - Parce qu'elle ne cherche qu'à te faire du mal ! Tu es proche d'Haru et de moi et le problème c'est qu'elles cherchent à s'approcher de nous mais comme nous les rejettons et que nous t'acceptons elles le prennent très mal au point qu'elles attendent que l'occasion se présente pour te faire la peau ! 
    Je ne dis pas un mot, choqué et perturbé. Kuro soupir une deuxième fois et dit : 
    - C'est ça que d'être avec nous.
    Je réagis au quart de tour : 
    - Et alors ?!  Ce n'est pas trois cruches qui vont m'empêcher de rester amie avec vous ! Elles vont avoir du fils à retordre ! 
     
    Et d'un pas décidé je m'en vais, mais Kuro m'attrape brutalement le poignet :
    - Tu te frottes à quelque chose de dangereux Sakura, dit-il avec un mélange d'inquiétude et de colère. 
    Je lui souris et je dit :
    - Impossible, toi et Haru vous me protégerez, n’est ce pas ?
    La question était plus pour me rassurer moi que lui, mais je l'ai quand même posée.
     
    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
     
    J'étais plutôt ignorante ... Maintenant que je suis rentrée du voyage scolaire, parsemée de bleus sur les bras et dans le ventre, je peux affirmer que j'étais naïve. Elles ne sont pas si cruches que ça, non. Maintenant, reste à cacher tout ça à Kuro et à Haru.
    Sinon, je vais en baver. Longtemps. 
    Journal, j'ai peur, trop peur. 
    Que va-t-il m'arriver ?
    Mon poignet tremble tant j'ai écrit, je vais le laisser se reposer. J'ai plus que 2 jours de vacances pour me remettre de mes émotions. Mais je te conterai le plus difficile demain. De toute façon je n'irai pas en cours, j'ai trop mal pour penser sérieusement. 
    La nuit porte conseil. 
     
    J'espère qu'elle sera mon espoir pour demain ...
     
    ~ Sakura ~
     
    24/08

    6 commentaires
  • Cher Journal,

    Comme prévu, je ne suis pas en cours. Je ne veux pas qu'on me voit dans cet état.

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    Après avoir fini de manger, je suis allée dans ma chambre. Ici, Iseko et moi avons discuté une bonne heure tout en nous changeant pour enfiler un bon pyjama. On a ensuite fait un jeu de société jusqu'à ce que quelqu'un vienne toquer à la porte. "Kuro !" me suis-je dit en m'élançant vers la porte.

    Mais c'était les trois pestes. Vanessa, Jess et Noémie. La brune (la pire), la chataîn (son acolyte), et la rousse (la plus mystérieuse). Avant même d'avoir dit un mot elles sont rentrées dans la chambre en chamboulant toute la calme atmosphère qui y régnait. Iseko les a vite calmées en les faisant s'asseoir mais elles étaient juste folles de rires, et nous demandaient toutes sortes de choses stupides telle que : "Vous avez vu Miss Monde ?"; ou encore "J'ai cassé mon ongle je suis trop dèg ..."; "Je veux mon nouveau téléphone d'ici demain bordel !". 

    Nous avons réussi à parler normalement au bout de quinze minutes. Je suis allée chercher des tasses de thé pour nous cinq et nous avons discutés en jouant au Monopolis. Jusqu'au moment où Vanessa à balancé de rage le plateau sur le mur. 

    - J'en ai marre, c'est nul comme jeu ! Jouons à Action ou Vérité !

    J'ai plissé les yeux : Quel jeu stupide pour des filles de notre âge. On dirait des gamines ... ! Néanmoins, j'ai été obligée de céder. La bouteille du milieu a tourné sur Iseko. Jess lui dit alors :

    - Action ou vérité ?

    - Vérité.

    Iseko n'était pas du genre à avoir pleins de secrets.. Elle ne risquait rien. Jess souria et dit :

    - Tu aimes quelqu'un ?

    J'ai soupiré et levé les yeux au ciel : Quelle question basique, stupide, et barbante. On se serait cru dans un film cliché. Iseko a rigolé sûrement en se faisant la même remarque que moi et a assuré que NON, elle n'aimait personne. Vanessa a donc tourner à son tour la bouteille qui est tombée sur moi. Elle avait une lumière désastreuse dans le regard.

    Je savais qu'elle voulait que je dise Vérité. Kuro avait raison, elle a l'air horrible .. La même question me sera posé mais avec un choix multiple : Kuro ou Haru ? 

    La question est posée par mon âme à mon coeur ? Et je croix, qu'après conclusion rapide mais intuitive, je ne pourrai m'empêcher de penser à Kuro si je disais Haru. Je pense avoir dévié et être tombé en admiration devant Kuro ...

    Je dit :

    - Action.

    Vanessa se mort les lèvres et elle jette un coup d’œil rapide à Noémie qui lui fait signe de continuer. Elle toussote et Vanessa continue :

    - Ok. Va toquer chez Kuro et dit lui que tu l'aimes.

    Stupide comme je suis, je dit :

    - Ok.

    Je me lève, suivit de trois débiles et je toque chez lui. J'ai dit à Kuro que je ne me ferai pas prendre par elles. Elles ne vont pas me ridiculiser, ça, c'est or de question. Je toque chez lui. De l'autre côté de la porte je l'entends dire : "Entrez".

    J'entre. Kuro hausse les sourcils et je sais qu'il voit les trois débiles qui chuchotent dérrière moi. Je déglutis et je dis :

    - Je t'apprécie.

    En me retournant, Vanessa me murmure : "Non, tu dois dire "Je t'aime, Kuro"". Alors je me retourne et je dis :

    - Je t'aime, Kuro.

    Il écarquille les yeux puis tilt et se ravise. Il comprends rapidement que c'était un gage et je lui tire la langue. Il sourit et lève son index et son majeur pour me faire signe qu'il a comprit. 

    Je reviens dans la chambre et Vanessa déclare : 

    - Je ne veux plus jouer.

    Alors on arrête de jouer. Oui, oui, on était assez faible au niveau du choix des jeux. On discute encore un peu et Jess se met à parler de son chat avec un "amour profond" en faisant de grand geste. Mais brusquement, elle donne un coup dans ma tasse de thé qui s'étale sur mon poignet. L'eau me brûle soudainement et je pousse un petit cri. Iseko se lève et m'apporte vite un mouchoir. Vanessa sort une bouteille d'eau froide (d'où la sort-elle !?) et m'en verse sur la main en disant :

    - Oh ma puce, ça va ? 

    J'écarquille les yeux, plus de surprise que de douleur, mais je la laisse faire parce que l'eau me fait du bien. Jess fond à mes pieds en milles excuses et Iseko me fait un bandage. Je les rassure et au moment ou je m'asseois, Iseko me dit : 

    - Je vais te chercher une autre tasse.

    J'acquiesce et lorsqu'elle sort de la pièce, je ressens le besoin de sortir. La peur. La peur venait de s'emparer de moi. Iseko me laisse seule face à trois ... lionnes. Un blanc couvre les battements de mon cœur jusqu'à ce que Vanessa se lève et me prenne les épaules délicatement :

    - Tu vas mieux ?

    Je lui assure que oui. Je vois une lueur de défiance et soudain, brutalement, elle me plaque contre le mur. Ses ongles rentrent dans ma peau et je me mords les lèvres pour ne pas crier une seconde fois. 

    - N'approche plus Kuro et Haru ! Susure-t-elle.

    J'ai peur. J'ai trop peur. Mon cœur s'accélère et mes mains tremblent. Je bégaie et Vanessa se rapproche de moi, ainsi que Jess. Noémie se place devant moi. A elles trois, elle me bloque toute issue possible. Je sens ma lèvre inférieure saigner tant je la mords. Noémie. C'est elle qui me fait le plus peur.

    Elle s'avance vers moi et lève la main. Je ferme les yeux, prête à me préparer au choc. Il fût brutal, horrible, affreux. Je me suis retrouvée par terre, avec une joue aussi grosse que mon genou. La douleur me brûle si fort ! Noémie s'agenouille devant moi et attrape le col de ma chemise en me soulevant. Elle dit alors froidement :

    - Ne les approches plus !

    Je fait non de la tête, parce que je veux résister. Kuro apparaît dans mon visage et je jure de ne pas dire oui.

    Elle grince les dents et aussi rapidement, une douleur me transperce le ventre. Le poing avait fusé, si fort que la respiration me coupa la vue durant plusieurs secondes durant lesquelles, des pieds atterirrent dans mon ventre aussi. Je tousse violemment et Jess m'attrape par les cheveux et me tire vers le haut. Je commence à crier quand elle m'attrape le cou, comme pour m'étrangler. Elle répète la même question que ses acolytes et je réponds la même réponse. 

    Je n'abandonnerai pas.

    Jess me donne alors un autre coup. Dans le genou, avec le sien. Je sens un os craquer et en tentant de hurler, Noémie plaque sa main contre ma bouche :

    - Ferme-la, gamine.

    Je suis terrifiée. Je veux partir, me terrer dans un coin de mes souvenirs, courir dans les bras de Kuro et y pleurer des centaines d'années. Je voudrais l'appeler en hurlant mais elles m'en empêche. Je la mord et c'est elle qui crie. Néanmoins, les murs sont épais et son cri n'atteint personne. Elle brûle de colère et moi de peur. Elle me plaque au sol et c'est à ce moment là que la douleur ne devient pas petit morceau par petit morceau. Elle continue, et ne s'arrête pas.

    Noémie me gifle si fort que le sang jaillit. Vanessa me frappe le ventre en donnant de violents coups de pieds. Je me tord dans tout les sens tandis que Jess m'insulte de tout les noms en me retenant. 

    - Ne les approchent plus, ne leurs parlent plus, oublie les ! hurle Noémie.

    A mon tour de hurler :

    - NOOOON !!!

    Et de recevoir une claque qui finit par m'achever. Ma vue se trouble et je sens l'odeur du parfum de Noémie soudainement plus fort. Normal, elle est à quelques centimètres de mon visage et crache :

    - Si tu dis quoi que ce soit qui vient d'arriver, tu vas le payer. 

    Elle me lâche et je m'écroule. Elle s'en vont. La porte claque. Je suis seule. Le sourire aux lèvres.

    J'ai tenu. Je n'ai pas dit oui. Je suis forte.

    Je respire mal et je sens mon corps crier grâce. Je refuse de lui donner cette chance -à contre cœur- et je me lève. Je m'appuie aux murs mais j'avance. J'ouvre la porte et je fais deux pas. Me voilà devant la porte de Kuro. Je toque. Il me dit d'entrer. 

    A l'écoute de sa voix, la plupart de mes bleus ne me font plus mal. J'ouvre la porte et je baisse la tête. J'avance, et je ferme le porte. Je lève la tête. Kuro est plongé dans son livre et ne lève même pas les yeux.

    Alors, je m'écroule et je tombe en pleurant.

    Kuro lève la tête et me voit : l'âme mourante et le corps saignant.

    Il écarquille les yeux et se précipite vers moi, le cœur à cent à l'heure :

    - Sakura ! Bon sang, mon Dieu, mais qu'est ce qu'il t'es arrivé ?! Qui t'a fait ça !?

    Je souris. Il s'inquiète pour moi. J'ai la respiration sifflante et chaque gorgée d'air est un désastre. Il me regarde, les yeux apeurés, pleins de questions, la voix chevrotante il re demande :

    - Qui t'as fait ça ?

    Je le regarde, la douleur me barrant la voix. Mais il lit dans mes yeux que je ne peux pas lui dire. Il se mord les lèvres et glisse un bras sous mes épaules puis l'autre sous mes jambes. Il me soulève avec une facilité incroyable et ma tête bascule contre son torse. Son cœur bat vite ; il s'inquiète. Ça me fait plaisir. 

    Il sort et se dirige à l'étage. Des élèves dans le couloir nous voient et écarquillent les yeux devant mon état. Normal, je dois être tâché de sang et mes jambes doivent être couvertes d'hématomes. 

    Kuro marche d'abord puis court. Les professeurs sont sortis, alors il cherche une animatrice. 

    Il a un torse dur et agréable à la fois. Il sent le savon. J'aime son odeur. Il descends les escaliers à toute vitesse et mon estomac se secoue. Je toussote et il me regarde, ses yeux noirs si apeurés. Je me mets à cracher du sang sur son t-shirt et il murmure :

    - Oh purée, purée, purée Sakura tu me fait si peur, tiens bon s'il te plaît. 

    Je hoche la tête et il m'offre un sourire, un peu forcé. Mais un sourire. Je tends ma main vers son visage pour m’agripper à lui puisque l'escalier me secoue et je sens sa bouche embrasser ma main. Je lui souris et il rougit en fuyant mon regard, gêné de son geste. 

    Puis plus rien.

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Désolée mais les larmes coulent sur tes pages, je ne veux pas que l'encre coule. 

    Je te raconterai le suite un autre jour.

    A plus tard.

    ~ Sakura ~

     

    27/06


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  • Cher Journal,

    Si la vie c'est souffrir pour obtenir l'amour ... Je cherche une fin plausible à cette phrase. Je ne trouve pas... Mais je te raconte ce qui s'est passé une fois que je me suis réveillée :

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    Je me suis réveillée dans une salle blanche éclairée par une forte lumière qui traversait la fenêtre. J'ai d'abord plissé les yeux puis, peu à peu en m'habituant à la lumière, j'ai nettement apperçu le visage de Kuro qui s'était endormi la tête sur le bord de mon lit. J'ai souris et je l'ai tout de suite regretté.. Un hématome gros comme la paume de ma main devait s'être approprié ma joue. Je me suis donc levée sans réveiller Kuro et je suis allée m'observer devant une glace. 

    Je suis parsemée de bleu. Ma joue droite est couverte d'un énorme bandage blanc. Mon oeil gauche est entourée d'une pâle couleur bleue et ma lèvre inférieur est violette. Mon cou est intact mais ... Je soulève mon tee shirt et avec effroid je découvre mon ventre. Il est couvert de pansement et de bandage en tous sens. Lorsque je me rend compte que mon genou crie grâce. Je baisse la tête et j'appercois une attèle. Elle est entourée autour de mon genou. Mes doigts son eux aussi décorée de pansements ... Sûrement à force de vouloir éviter les coups de .. 

    Je n'ai pas le temps de finir ma pensée que je tombe par terre, à cause du choc des souvenirs et de la douleur de mon genou. Dans le coin de l'oeil je vois des béquilles qui étaient sûrement posée là pour moi. Je les attrapes et en me relevant je me dirige vers une chaise dans le coin de la salle. Je m'y assois et plaque mes mains sur ma tête. Les voix de mes harceleuses me reviennent toutes en mémoires et je prie de toutes mes forces pour qu'elles me laissent tranquille mais en vain. Je pleure à chaudes larmes, me en me souvenant de l'impact de chaque coup. Mon cœur rate un battement et je suffoque. Puis je me reprends. J'essaie de respirer correctement malgré la douleur des souvenirs auxquels j'essaie d'échapper.  

    J'ai mal. J'ai mal. Trop mal.

    Je boîte jusqu'à Kuro et je lui tapote l'épaule. Il ne répond pas.

    Mais j'ai besoin d'une consolation. 

    Je le seccoue jusqu'à ce que ses paupières s'ouvrent et me plonge dans le noir profond de ses yeux. Kuro cligne des  paupières deux fois puis se relève difficilement. Lorsqu'il appercoit mon visage en pleure, il panique. 

    - Euh.. Sakura ! Ça.. Ça va pas ? Qu'est ce qui ne va pas ?  Je .. Attends euh .. Dis moi ! 

    Mes sanglots redouble et il s'agenoue en me prenant dans ses bras : 

    - Non pleure pas ! Je ne sais pas comment réagir quand tu pleures tu me fais perdre tous mes moyens ! Aller je suis là, ça va aller ...

    Il me frotte le dos et inconsciemment je me calme. Neanmois je pleure toujours. Alors je me confie un peu, juste ce qu'il faut : 

    - Iseko est partie chercher du thé et je .. Je .. Elles sont venues et .. Et puis.. Elles m'ont dit quelque chose que j'ai refusé.. Et ... Et ..

    Et j'explose. Je hurle et je frappe le torse de Kuro. Il me laisse faire mais je sens sa main se crisper à l'écoute de mon récit. 

    - Pourquoi ? Ça me faisait mal et je voulais hurler pour t’appeler ! Tu étais à côté je voulais que tu viennes ! Tu DEVAIS me protéger ! Tu devais ... Je .. J'ai ... J'ai eu mal, j'ai eu peur !! J'ai peur encore ! 

    Je deglutis silencieusement et en arrêtant de frapper Kuro je répète dans un  souffle : 

    - J'ai eu peur ...

    Il répond : 

    - Je sais. Moi aussi j'ai eu peur.

    Je tente un sourire mais j'echoue rapidement. Kuro se detache de moi et prend ma tête entre ses mains : 

    - Maintenant je serai là. Toujours.

    Je répète  : 

    - Toujours ? 

    Il promet : 

    - Toujours.

    Et je retourne enfouir ma tête dans son torse.

    Inconsciemment, l'amour qui nous unit venait de se déclarer, mais seulement inconsciemment. Juste, inconsciemment.

    Pourquoi, qu'inconsciemment ?! Je ne pouvais pas le dire, la voix prise de longs sanglots qui se déversent vers Kuro. 

    Il me frotte le dos et chuchote des mots doux. La porte s'ouvre sur Haru et Iseko.

    Leurs visages pleins de peur se décompose en visage de surprise immédiat. Kuro se retourne et rougit, mais il ne me lâche pas, il continue à me frotter le dos et à m'enlacer.

    Malgré sa gêne, il m'aime. Il m'aime. Il m'aime. Il m'aime. Il ne me lâche pas. Et je l'aime.

    Haru finit par sourire et Iseko lance :

    - Je vois que ça va mieux !

    Elle rigole et Haru se joint à elle. Kuro rougit de plus bel et répond :

    - Pas tant que ça, Sakura est dans un salle état physiquement et émotionnellement.

    Haru fronce les sourcils et en venant s'accroupir à côté de nous, il demande :

    - Qui t'as fait ça ?

    - Je n'ai pas le droit de vous le dire. 

    Il se mord les lèvres et baisse les yeux. Je sens la main de Kuro se crisper mais il continu à me frotter le dos. Iseko arrive et déclare :

    - Moi je sais. 

    Haru se retourner vers elle, les yeux pétillant de curiosité, et quoique avec un peu d'admiration. Kuro réfléchit et dit :

    - Ne me le dis pas. Je ne dois pas savoir. 

    Iseko l'interroge :

    - Et pourquoi ?

    Kuro la fusille du regard :

    - Parce que je pourrai facilement commettre un meurtre.

    Sa remarque lance un froid. Non, un silence. Je me raidit et je réalise à quel point Kuro m'aime. Je voudrais lui rendre la pareil, mais je ne sais pas comment faire ... Haru attrape Iseko par l'épaule et l'emmène dans le fond de la salle. Elle lui dit tout bas à l'oreille le nom de ces filles; Haru revient vers moi.

    - Je vais m'en occuper.

    Et il repart. Iseko le suit et - serait-ce mon imagination ?- elle attrape la main d'Haru et il la serre fort. 

    Je me retrouve donc encore une fois seule avec Kuro quand soudain mon téléphone sonne. Je me détache de lui à contre coeur et je décroche sous son regard :

    - Allô ? Maman ? 

    - Oh Sakura ma chérie ! Ton professeur principal m'a prévenue, que t'es t'il arrivée ma belle ?! Tu dois revenir à la maison cet après-midi, je t'attends. Ta grand-mère est à la maison aussi, juste de passage !

    Je souris :

    - Si grand-mère est là, je veux absolument venir, maman !

    - D'accord. D'après Mr Narumi, il y a un bus qui part dans une demi-heure de chez ton camp à la maison. Tu peux l'attraper tu penses ?

    - Oui.

    Elle soupir :

    - Quel soulagement ! Tu as beaucoup d'affaire alors s'il te plaît, viens avec un ou une ami(e) pour t'aider à porter tes bagages. 

    Je regarde Kuro. Il entend la conversation et il sourit. Il me fait vraiment craquée !

    - D'accord maman. Je vais venir avec un ami. Il faut absolument que je te le présente ! 

    De l'autre côté du combiné, je sais qu'elle sourit. Elle acquiesce et elle raccroche.

    Kuro sourit toujours et nous partons chercher mes affaires. En montant, moi en béquille et lui derrière moi, il demande :

    - C'est moi que tu dois présenter ?

    - Evidemment, qui d'autre ? dis-je en souriant.

    Il rit doucement et en arrivant dans ma chambre, je tombe. Sous le choc de la pièce. Des événements. Des douleurs, des cris, des larmes et des voix qui me reviennent en tête. Kuro me rattrape et il réunit mes affaires. Lorsqu'il finit, il va chercher les siennes et avec plusieurs sacs sur le dos, il m'en donne un que je met sur le mien et nous descendons. Je me dirige vers la salle des profs et je frappe:

    - Entrez !

    J'obéis. Mr Narumi me voit et lance :

    - Sakura ! Oh là là, comment vas-tu alors ? 

    - Je pourrai aller mieux .. Je pars prendre le bus pour rentrer chez moi et c'est Kanezawa-kun qui m'accompagne, je voulais juste vous prévenir.

    - Ok, pas de problème mais avant dis moi le nom des personnes qui t'ont mis dan cet état.

    - Haru le sait. Il s'en occupe. Si les mots sortent de ma bouche, alors je trahis ma promesse; or je ne trahis jamais mes promesses.

    Mr Narumi acquiesce et je pars à l'arrêt de bus. Il fait un peu froid alors Kuro me donne sa veste. Elle est trop grande pour moi, et trop longue, mais elle sent bon l'odeur de mon sauveur ... 

    Le temps est tout de même agréable. Il fait froid, le vent souffle fort, mais le soleil est là. Quelques nuages viennent adoucir la lumière, mais j'aime ça. 

    Le vus arrive, je monte et les gens me dévisage avec stupeur. Les places sont prisent partout, et je suis donc obligée de rester debout, surtout que ce ne sont que des personnes âgées. Je me dirige au fond du bus et je m'agrippe à une barre. Ici, je m'adosse à la fenêtre. Kuro se place devant moi et s'agrippe à la même barre. Le bus démarre et nous nous fixons. Mes yeux marrons dans ses yeux noirs. 

    Mes sentiments dans les siens. Mes souffrances dans sa mémoire et ses secrets dans mon coeur; tout est transmis. Je rougis brusquement me rendant compte de la situation et Kuro aussi. Nous baissons les yeux tout les deux, gênés et il sort ses écouteurs. Je sors mon téléphone et je commence à tapoter des messages à Iseko. Elle me dit que Haru s'est un peu emporté et que la rousse -Noémie, celle qui m'avait le plus fait souffrir sous ses airs d'ange- s'était pris une gifle. J'écarquille les yeux sous la réponse et Kuro regarde par dessus mon épaule. Je lui cache rapidement le message et je dis :

    - Tu vas faire un meurtre si tu le lis !

    Il sourit et je lui tire gentillement la langue. Il enlève un écouteur et le glisse doucement dans mon oreille. La musique retentit, une belle musique, en anglais, jolie, calme, pleine d'espoir. Je ferme les yeux pour l'écouter.

    Je l'aime.

    Quand j'ouvre les yeux, Kuro venait de me prendre en photo. J'écarquille les yeux et il me montre la photo. Je suis les yeux fermé, un écouteur à l'oreille gauche avec un doux sourire sur les lèvres. Si je n'avais pas des bandages et des bleus partout je pense que j'aurai aimé la photo. Je tente de lui arracher le téléphone des mains mais il lève la main trop haut et j’atterris dans ses bras, les mains autour de son cou. 

    Je suis à deux centimètres de son visage. Deux petits centimètres. Sa main levé s'agrippe à la barre et l'autre vient se poser sur ma taille. Mes deux mains se noue autour de son cou et nous nous fixons. Longtemps. Très longtemps. 

    La musique continue et donne un air de mélancolie dans nos coeur; ainsi que dans mon désir de l'embrasser. Je le contemple et je me rend compte à quel point il est beau.. 

    Je m'approche. Sa main sur ma taille se resserre et me plaque contre lui. Il me pousse doucement contre la vitre. Au moins je tiens debout ... Sa main, toujours sur ma taille, et son visage se rapprochant du miens, à la recherche d'un accord, je pense : "Si la vie c'est souffrir pour obtenir l'amour ...". 

    Je n'ai pas le temps de finir que je suis emporté. Le bus traverse un dos d'âne et mon visage est envoyé contre celui de Kuro. 

    Et nous nous embrassons.

    Au début, surpris. Nos yeux sont ouverts, nous nous fixons, puis je ferme les yeux et Kuro réponds. Il ferme aussi les yeux.

    Et nous nous embrassons.

    Un baiser doux, assez sucré, curieux, et plutôt agréable. Puis un peu plus curieux. 

    Et nous nous embrassons.

    Mais cette fois, j'ouvre les yeux, Kuro aussi et nous nous reculons. Nous nous détachons et nous entendons notre arrêt. Je souris, il sourit, nous nous tenons la main, et nous descendons.

    Comme deux amoureux ...

    --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    C'était magnifique ! Je n'ai pas trouvé la fin de ma phrase, mais je penche pour "Si la vie c'est souffrir pour obtenir l'amour alors je tente le pari."

    C'est bien ? 

    Je pense. Kuro me l'a chuchoté à l'oreille avant de rentrer dans ma maison. Je crois qu'il a raison. On a tenté tout les deux ce pari, et je pense qu'on l'a gagné.

    Non, j'en suis certaine.

    Sakura ~

     

    29/08


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